Le récap de la semaine Olympique du 9 décembre

Les JO s’éloignent pour Calvin 

Pour sa première grande affaire, la commission des sanctions de l’Agence française de lutte contre le dopage a frappé et elle a frappé fort. Dans la rocambolesque Calvin Gate, elle a décidé de suspendre la vice-championne d’Europe du Marathon pour 4 ans ainsi que son compagnon et entraîneur Samir Dahmani. Les deux sont accusés de s’être soustraits à un contrôle antidopage dans d’étranges conditions à Marrakech en mars dernier. Les 11h d’audience du 20 novembre n’auront pas suffi à convaincre la commission. Dénonçant une  » mascarade », Calvin a d’ores et déjà annoncé vouloir faire appel de la décision devant le Conseil d’Etat, mais la requête n’a que peu de chance d’aboutir. D’autant que le couple Calvin-Dahmani est visé par une enquête judiciaire pour trafic de produits dopants. Dans ces conditions, il est hautement improbable que Calvin participe aux JO de Tokyo en juillet prochain.

Le patron des Jeux Paralympiques veut des explications claires pour la suspension russe

russie

Si l’Agence Mondiale Antidopage a suspendu la Russie pour les deux prochaines olympiades, l’affaire semble loin d’être réglée. Le pays de Vladimir Poutine devrait faire appel devant le Tribunal arbitral du sport. Une situation qui inquiète Andrew Parsons, le président du Comité international paralympique.  » Ce que nous voulons, c’est que la décision soit claire sur ce que sera la participation des athlètes russes  « , a déclaré le Brésilien. En effet, le règlement stipule que les athlètes russes en dehors du système de dopage peuvent participer aux JOP sous barrière neutre. Le TAS confirmera-t-il cette décision si la Russie fait appel ? Le suspense reste entier et le CIO et le CIP n’auront que quatre mois pour s’adapter.

Tahiti, accueillera officiellement le surf

surfing-2192775_960_720

Le suspense était insoutenable et sans surprise Tahiti accueillera l’épreuve de surf lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. La décision était attendue mais quelques incertitudes demeuraient. Notamment la question environnementale. Pourtant le comité exécutif du COJOP a considéré qu’organiser une épreuve à 15 000 km de la métropole n’était pas en désaccord avec des jeux résolument verts. Pour convaincre les quatre villes de métropole recalées, Tony Estanguet s’est justifié : «  Il y aura moins de spectateurs sur le site de Tahiti, donc Tahiti sera moins émetteur ». Pas sûr que cela calme ces villes.